Dès la première écoute de Nosso Ritmo, on entend l’évolution qu’a voulu Yuksek dans sa musique. Sans mettre de côté ses projets passés, d’ailleurs majoritairement réussis, le DJ marque tout de même une fracture avec ce nouveau long format. Sa sortie fin février va certainement réchauffer les cœurs. Cet album est tout simplement créé pour le dancefloor ! Il est par conséquent assez difficile de rester assis pour écrire ces lignes.
Depuis une grosse dizaine d’années, Yuksek fait le tour des clubs et séduit autant les néophytes que les connaisseurs. Certains de ses tubes sont particulièrement ensoleillés et ressortent systématiquement avec l’apparition des beaux jours. On pense particulièrement à ces 3 dernières années où il a sorti des titres comme « Sunrise » ou « Showbiz » mais surtout des remix envoûtants tels que « Vacances » (L’Impératrice) ou encore « Fin Août » (Tim Dup).
Dans cette veine, « Bateu », « Corcovado », « Do Beijo », « Cadenza » avec Polo & Pan et l’inarrêtable « The Rollercoaster » ont déjà été dévoilés et se retrouvent parmi les 15 titres de Nosso Ritmo. Pierre-Alexandre Busson de son vrai nom a fait de ce 4ème opus celui du plaisir, il lâche totalement prise pour délaisser un peu la musique qui l’a propulsé sur le devant de la scène.
Bien loin de ses BO néanmoins passionnantes, on sent ici un choix assumé, une volonté de rassembler autour de la musique et de la danse, quels que soient nos goûts. Il nous offre ainsi un peu d’inspirations latines et un hommage aux figures brésiliennes sur 3-4 titres comme avec « Helio Matheus ». On rebondit dans un autre univers grâce aux sonorités anglo-saxonne avec « Into the Light » où l’on retrouve Isaac Delusion au chant ou « Gorgeous » en feat. avec les australiens Confidence Man. La chanteuse américaine Queen Rose apporte aussi sa pierre à l’édifice avec « G.F.Y » dévoilé avant les fêtes de fin d’année.
Les expérimentations, propres à Yuksek sont également présentes et ce jusque dans son outro « J’aime les synthés ». Breakbot fait également partie du projet avec « The Only Reason ». Et on pourrait continuer ainsi … Ce projet rythmé, qui sort bien entendu sur son label Partyfine (Jean Tonique, Weekend Affair …), est plein de surprises, on en demande encore. Merci Yuksek !